Pilotage des trains et electronique pour modélisme ferroviaire: Commande d'un portique par LPT Nextgen

Vous avez peut-être eu la possibilité d'admirer le portique portuaire de Yannick Noel lors de la dernière exposition de modélisme au Manet à Montigny le Bretonneux. Celui-ci a été amélioré par rapport à sa première version. Nous vous proposons de faire un tour d'horizon de ces modifications et de voir comment nous allons modifier cette commande en utilisant le module LPT Nextgen.

Vue générale du portique conçu et réalisé par Yannick Noel

Le portique:

La structure du portique reste la même mais nous avions remarqué que le système de verrouillage du container et le déplacement du charriot avaient besoin d'être fiabilisés.

Vue du portique sur son module

Vue du système de verrouillage des containers qui a été complétement refait avec une structure en laiton, de nouvelles pinces et une nouvelle motorisation.

Du poids a été ajouté sur le chariot pour fiabiliser les déplacements en augmentant l'adhérence.

L'étape suivante consiste à refaire la platine de commandes pour la maintenir plus facilement

Les commandes:

Nous avons opté pour conserver la petite commande DCC filaire Trix-Marklin 60657 et son boitier d'interface 60116.

Par contre un des décodeurs DCC a été remplacé par un modèle LAIS DCC 1A 860021. Les deux autres décodeurs sont des TAMS. Chaque décodeur 8 broches NMRA NEM652 est amovible et peut donc facilement être remplacé. Nous avions hélas fait l'expérience avec l'ancienne platine où cela n'était pas possible et nous l'avions vite regretté.

Le décodeur LAIS sert uniquement pour la commande des moteurs en marche avant - arrière (mode en valeur AUTO pour la vitesse) avec les fonctions dédiées F2 (aller chariot) et F3 (retour chariot) via le CV61. La valeur de la vitesse constante est réglée (pas de 0 à 255) via le CV133 (basculement de l'interrupteur inverseur bipolaire en mode A). L'interrupteur n'est pas livré avec le décodeur.

Le TAMS LD G32 est utilisé pour 2 fonctions AUX et également pour la sortie réglage variable de la vitesse des moteurs à l'aide de la molette rouge de la commande filaire du Trix Marklin.

Le TAMS LD G32 n'est utilisé qu'avec le mode MANUEL (basculement de l'interrupteur sur M ) et ne peut fonctionner dans ce mode qu'avec la petite centrale Trix ou autres (ou en mode A, on utilise les fonctions F2 et F3 sur la centrale Trix mais pas la molette de vitesse).

Pour Info, l'interrupteur nous servira en mode A (Auto) pour la prise en main avec la carte de commande LPT Next Gen.

Cette modification est prévue pour pouvoir utiliser les 2 modes en attendant la mise au point et essais de la cde LPT Next Gen.

Ensuite, le troisième décodeur est aussi un TAMS LD 34 + et ce dernier ayant 6 fonctions AUX + F0, cela me permet de rajouter des fonctions totales au nombre de 12 (lumières, sons, effets, etc.).

Une petite vidéo pour illustrer la commande remise à jour:

En regardant de plus près la platine de commande, on peut remarquer les deux sous parties et les connexions vers le système de verrouillage et aussi l'éclairage cabine.

Sur la vue ci-dessous, la partie gauche contient les décodeurs (qui sont démontables) et la partie droite contient les relais de commande montés sur une carte à pastilles pré-percée et étamée.

Synoptique de la partie relais

Vue d'ensemble du plateau

Mise en situation sur le module le jour de l'expo au Manet.

Platine ce connexion pour les décodeurs

Ce système s'avère beaucoup plus fiable et plus facile à tester et maintenir.

Nous avons eu l'idée de remplacer la commande Trix-Marklin par une commande de notre propre création et qui pourrait aussi passer en radio.

La carte de commande/contrôle:

Après pas mal de comparaisons des centrales "maison", la solution la plus simple pour nous consisterait à utiliser la carte LPT NextGen (voir articles sur la gare d'échanges). Côté matériel, rien à développer.

Ci-dessous le synoptique du système de commande/contrôle:

Côté logiciel, nous devons faire des adaptations pour activer/désactiver les fonctions. Ceci est fait en utilisant un environnement de développement platformIO (https://platformio.org/).